Comme son nom l'indique elle peut être brève, avec un traitement entre 5 et 20 séances. Néanmoins son nom Brève vient du terme anglais 'Brief' qui veut aussi dire "un exposé d’objectifs ». Ce terme a émergé dans les années 1950-60, grâce au travail de chercheurs comme Gregory Bateson, Milton Erickson, et surtout l’équipe de l’Institut de recherche mentale de Palo Alto, en Californie, dirigée par Paul Watzlawick et ses collègues. Leur approche s’opposait aux thérapies longues et analytiques dominantes de l’époque, comme la psychanalyse freudienne. Le caractère "brève" ne signifie pas que la thérapie est superficielle ou simpliste, mais qu’elle vise à résoudre un problème précis de manière efficace.

C'est une approche qui se concentre sur l'objectif du client au moment de sa démarche, et ses conséquences. Elle se concentre sur les solutions et les changements concrets : quels changements seront visibles une fois qu'il aura résolu son problème?

Son orientation sera plus axée sur le "comment", plutôt que sur le "pourquoi", vers le présent et le futur, plutôt que sur l'exploration approfondie du passé.

La Thérapie Brève utilise souvent des tâches qui permettront au client de vivre des expériences correctrices et ainsi de faire évoluer, changer, et développer certaines croyances et certains comportements.

Le travail se base aussi sur l’observation de ce qui a été mis en place pour tenter d'éviter le problème, qui sera souvent la source de l'aggravation du problème. L’objectif thérapeutique consistera alors à renoncer aux  "tentatives de solution" infructueuses, et à les modifier.